Un jardin communal qui satisfait ses bénéficiaires

Dans la ville de Fada, au nord du Tchad, les cultures sont en phase de fructification, floraison et ramification et/ou de croissance et l’entretien se poursuit. Le nettoyage des résidus de récolte a permis de laisser la place aux nouvelles plantations en semis direct et pépinière. Depuis 2021, le jardin communal de cette ville, siège de la Réserve Naturelle et Culturelle de l’Ennedi, produit en moyenne plus de 700 kg de récoltes par mois.

“ Nous nous constituons en groupe de 10 à 20 personnes. Actuellement, il y a au moins 5 groupements. Nous nous organisons en groupe pour faire des tontines, à tour de rôle qui nous permettent de joindre les deux bouts. Pour un appui, nous sollicitons beaucoup d’eau. Nous sommes toutes des veuves et avons des orphelins à nourrir. Certaines d’entre nous n’ont pas des terres cultivables.” Bila Guihini

Des groupements maraîchers (29 personnes) ont bénéficié, grâce au programme APEF et à son opérateur African Parks, d’une formation sur les techniques de base en culture maraîchère dans les villages de la réserve en dehors de Fada. Grâce à cette formation, le jardin communal a produit 722 kg de récoltes en novembre 2021 :

  • 480 kg ont été consommés par les participants du jardin et leur famille
  • 242 kg ont été vendus.
  • Cela représente une valeur de 66 400 FCFA pour le seul mois de novembre 2021.

« Depuis 6 mois, nous travaillons dans ce jardin. Nos avantages sont énormes. Nous avons pu avoir des patates en quantité. Aussi, nous avons pu avoir des gombos. Dieu merci. Nous vendons un peu et gardons le reste pour notre consommation.”

‘’Le matin, nous travaillons au jardin et le soir nous travaillons dans nos propres champs. Grâce à nos récoltes, certaines denrées alimentaires qui, autrefois étaient rares, existent maintenant et à un prix raisonnable. Avant, nous ne connaissions rien de la culture, maintenant, nous bénéficions régulièrement de formations de la part d’African Parks.’’ Zara Issakha, bénéficiaire

« Nous rencontrons encore des difficultés, parmi lesquelles, le manque d’eau et la prolifération des insectes qui rongent nos cultures.” Kourié Moussa