Carte d’identité du parc
- année de création : 1965 (décret n° 56/EFPC le 19 mars 1965), modifié par le décret n° 243/PR/EFPC/PNR du 23 octobre 1967
- superficie : 121 800 ha (1 218 km2)
- gestionnaire : Ministère de l’Environnement de la Pêche et du Développement Durable (MEPDD), négociation en cours pour une délégation de gestion à l’ONG Noé
- milieux écologiques représentés : lacs, zone humide, savane
- catégorie : Parc National, UICN II
- milieux écologiques : savanes boisées/arbustives, forêts sèches, collines rocheuses et écosystèmes du fleuve Chari
- espèces phares : Céphalophe, Guib harnache, Hippotrague, Redunca, Babouin, Patas, Lycaon
- objectifs : propagation, protection et conservation de la vie animale sauvage en particulier autour de l’éland de Derby et de l'éléphant
- coordonnées :9°17'39''N 17°56'25''E.
Le Parc National de Manda est situé à l'est de la rivière Chari près de la ville de Sarh, dans le sud du Tchad. Il est compris entre le 9°20’ et le 9°50’ de latitude Nord et le 17°45’ et le 18°20’ de longitude Est. Il est limité au Nord par les sous-préfectures de Baltoubaye et Korbol, au Sud par les sous-préfectures de Moussafoyo, Béssada, Bédaya et Goundi, à l’Est par celles de Kotongoro et Bohobé, enfin à l’Ouest par celles de Goundi et Ndam. Il est désenclavé par la route nationale N’Djaména-Sarh dans sa partie méridionale et délimité par le fleuve Chari dans sa partie septentrionale.
Avant son érection en parc national, Manda était depuis 1953 une réserve de faune. Ce parc était riche en espèces d'oiseaux et on pouvait y trouver des lions et d’autres grands mammifères, tels que les lycaons, hippopotames, hippotragues, bubales, l’élands de Derby, guibs harnachés, reduncas, céphalophes de Grimm, ourébis, phacochères ainsi que trois espèces de primates (babouins, patas et vervet)..
Le parc national de Manda souffre actuellement de la pression pastorale, du braconnage, de la pêche illicite et de la pression démographique qui ont entraîné une perte d’espèces et une dégradation des habitats.
Le parc se situe à proximité du Grand Écosystème fonctionnel de Zakouma (qui bénéficie actuellement d’une réhabilitation active). Cela devrait faciliter la réinstallation de sa biodiversité. De plus, le parc est situé proche d’une grande ville et en bordure de route. Ces caractéristiques lui confèrent un grand potentiel écotouristique, une vraie opportunité actuellement pour favoriser un développement durable de la zone.